Comment passer une journée de soins personnels seul dans la brousse

Par Ruby Claire
Je ne m'aventurais jamais seule. Certes, j'avais peur des serpents, des falaises et des inconnus effrayants qui rôdaient dans les sous-bois, mais j'avais surtout peur d'être confrontée à ma solitude. J'avais peur du malaise qui accompagne la prise de conscience qu'on est fait d'autres personnes, d'objets et de la satisfaction des réseaux sociaux, et qu'on manque un peu d'amour-propre et de la capacité à tenir compagnie à soi-même.
Il m'a fallu beaucoup de temps pour apprendre à être à l'aise seul. Et ce fut un apprentissage. J'ai commencé petit à petit : me promener dans le quartier sans musique, m'asseoir dans un parc sans mon téléphone pendant quelques heures. J'ai ensuite planté une tente quelques jours derrière une propriété, et bientôt, je me suis retrouvé en pleine nature, hors des sentiers battus, au cœur des montagnes.
Il y a quelques éléments qui font de ces voyages ce qu’ils sont, quelques éléments essentiels qui les rendent plus confortables, plus sûrs et plus enrichissants.
1) Le hamac Nakie
Le poids et la taille sont essentiels lorsqu'on prépare un sac à dos et qu'on part en pleine nature. Je n'avais jamais vraiment réfléchi à l'achat d'un hamac avant de découvrir Nakie, un hamac petit et léger qui se glisse facilement dans un sac à dos avec tout le nécessaire.
Si vous partez en randonnée pour votre espace détente, vous ne pouvez pas toujours emporter une chaise confortable ou un grand tapis pour vous allonger. Et si vous restez plusieurs jours, vous avez envie de vous détendre sans avoir à vous encombrer de votre minuscule tente. C'est là que Nakie entre en jeu.
J'aime m'écarter des sentiers battus, là où les sous-bois sont denses et envahis par la végétation, où les oiseaux se rassemblent loin des hordes de gens qui vont et viennent sur le sentier bien tracé. Je prends mon sac à dos, le remplis de collations et j'installe mon hamac. Là, je fais la sieste, je lis, je tiens mon journal et je regarde les arbres bouger au gré du vent. Je médite, je réfléchis et je m'accorde un espace pour ne rien faire. Avant le hamac, je me perchais simplement sur un rocher, ce qui n'était pas très confortable à long terme.
2) Aliments sans sucre
Je sais, je sais, écoutez-moi bien. En tant qu'addicte autoproclamée au Coca-Cola, avec un paquet de biscuits sur moi en permanence, le mode de vie sans sucre me semble ridiculement difficile. Mais quand je suis en pleine nature, à écouter le chant des animaux sauvages, à humer le parfum des fleurs sauvages et de l'eucalyptus, c'est un peu… dégoûtant… de grignoter un Kit Kat à moitié fondu. Quelques carottes et du houmous, du scroggin et de la soupe… il y a quelque chose de copieux et de sain là-dedans. Et quand on prend soin de soi (ou du week-end), on a envie de maximiser le côté copieux et sain.

Emportez une trousse de premiers secours et une RLS si vous passez du temps hors de portée, et prévenez les autres de votre destination si vous partez seul. Si vous n'avez pas l'habitude de partir seul, cela vous rassurera, vous et vos proches. Vous pouvez aussi regarder une vidéo YouTube expliquant la conduite à tenir en cas de morsure de serpent.
4) Activités qui encouragent le jeu
À quand remonte la dernière fois où vous avez fait quelque chose sans raison ? Quand avez-vous colorié un dessin (sans le terminer !), construit un fort en bois ou peint des images horribles de ce qui vous entourait ? Quand avez-vous lâché prise et créé sans le publier sur votre story Instagram ? C'est le moment de savourer le plaisir du jeu. C'est ça, le vrai soin de soi ! Vous ne devriez pas avoir besoin de dépenser de l'argent pour prendre soin de vous et pour faire des choses qui nourrissent votre corps et votre cœur.
Apprendre à être à l'aise seul a été le plus beau cadeau que je me sois jamais fait. Le faire dans la nature, avec mon journal, mes livres, mon hamac et mes collations, est aussi un moyen abordable de préserver ma santé mentale.
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